CQVDSV : Avancement (3)

Bon ben voilà, ça avance. Antidote n'est pas tendre avec moi, mais en même temps, c'est pas ce que je lui demande.

Les trois derniers chapitres (P1, Ch 10-11-12) font partie des plus longs et ont fait l'objet d'un certain nombre de remarques, auxquelles il a bien fallu que je donne suite. Bref, ça me donne l'impression d'avancer lentement, alors que j'en suis quand même à 53 pages corrigées (sur 389).*

Un gros extrait pour (et sur, techniquement ^^) la route (P1, Ch10) :
 — Selon mon expérience personnelle, poursuit-elle, les Maisons, les Meutes, etc. ne sont pas plus maléfiques que le politicien moyen – quoique la plupart des vampires soient des salopards avides de pouvoir – mais allez faire comprendre ça à des fanatiques… Le plus beau, dans l’histoire, c’est que leur rituel a foiré : ça les a éliminés aussi. Je crois que ça a éliminé toute la magie de la planète, en fait. Et puis brusquement, à Noël 2010, ça s’est arrêté.

— Et il ne restait plus que vous.

— A priori. Je n’ai pas arrêté de chercher d’autres survivants, depuis le temps, mais je n’en ai pas encore trouvé. Tous les Renfields que je connaissais sont morts pendant les affrontements ou ont été rattrapés par l’âge à la mort de leur maître.

— C’est une histoire intéressante, commente-t-il en laissant percer son scepticisme, mais si tout ceci est censé être secret, pourquoi me le raconter ?

Elle hausse les épaules.

— Parce que vous êtes gens, et parce que ça n’a plus beaucoup d’importance. Il ne reste plus que moi et quelques créatures élémentaires.

— Et comment expliquez-vous avoir été épargnée ?

— Sang clair. En gros, le sang d’un vampire s’épuise d’une génération à l’autre. Le fils – façon de parler – d’un vampire aura un sang aussi fort que ses frères et sœurs, mais moins que celui de son père, et plus que celui de ses enfants ou neveux. J’ai la malchance – ou la chance, vu les circonstances – de venir d’une lignée où on se reproduisait vite et souvent, et c’est en quelque sorte un miracle que mon père ait été assez puissant pour me transformer. Bref, je suppose que si ce foutu rituel avait duré plus longtemps, il m’aurait rattrapée ; en attendant, je n’étais pas assez vampire pour qu’il m’affecte.

C’est une explication plausible – au milieu d’un récit invraisemblable. Mais il la revoit tomber – son sang épais et noir, ses larmes rouges – et se relever – sa peau blanche et intacte.

Ce n’est pas normal. Et pourtant, elle est là.





* : ok, c'est pas énorme, mais ça fait quand même 13,5%

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